Une partie de chasse dans les rues de Paris

Dès sa sortie, Satine ressentit un froid glacial lui transpercé chaque parties de son corps. Cette froideur pénétrait en elle comme une aiguille transperce un tissu. Même si sa douce peau était froide depuis que feu son mari lui eut transmit le don de la nuit, tout ce froid elle le ressentait. Autre que la fraicheur, un halo entourait la ville, ce lui-ci ce faisait connaître comme étant la noirceur, l’obscurité ou simplement la nuit. Cette nuit avait revêtu sa cape et seule la lune avait réussit à surgir de cet te nuit couleur ébène.

La ville était couverte par le silence. Aucun son n’était apparent si ce ne fut les pas des deux créatures nocturne qui rodaient parmi les magasins et les maisons de pauvres innocents. Leur guide à travers cette nuit opaque était la lumière que projetaient leur amie, cette lune qui les accompagnait dans leurs tourments et leurs tueries à chaque fois que le soleil disparaissait de l’horizon et lui laissait place à travers le ciel. Quelques fois celle-ci partageait son magnifique voile de noirceur avec des milliers d’étoiles toutes semblables et pourtant si différentes contrairement à son opposé le soleil qui lui était égoïste et qui envahissait le cœur de la jolie demoiselle marchant au côté d’un homme charmant ou plutôt une créature, de haine et de hargne. Elle détestait cet astre qui l’empêchait de vivre comme elle l’entendait, comme elle le voulait.

Cette dame, accrochée au bras de sa nouvelle connaissance, dégageait une aura de tristesse inconsolable et d’une mélancolie mystérieuse que personne ne sut dévoiler le secret de ceux-ci. Pourtant en elle grandissait la faim, le besoin de sang qui la dérangeait, non la tourmentait à chaque soir de sa vie d’immortel. Son besoin de boire la vie la dérangeait au plus haut point mais c’était le désagrément d’une vie inexhaustible et d’une beauté intarissable. Sa peau satiné d’un blanc laiteux reflétait les rayons de la lune, son regard perçait la noirceur opaque qui envahissait la ville et ses cheveux flottaient au gré de la brise, qui émettait un sifflotement si léger qu’oreille humaine puissent entendre. Satine était vêtue d’une robe couleur pêche et d’un corset semblable ainsi que de jolie chausson. Comme seul bijou, elle portait un pendentif muni d’une croix.

Son instinct voulait la diriger mais sa tête la retenait de faire des gestes violents ou du moins pour l’instant. Soudain elle s’arrêta et se déprit de l’emprise du vampire séduisant pour ensuite accrocher son regard au sien. Elle se rapprocha du jeune homme toujours en gardant les yeux sur lui puis rapidement elle lui murmura quelque chose au creux de l’oreille comme si elle voulait dissimuler quelque chose.

*Il faut maintenant commencer la chasse!*

" Mon chère, nous devrions commencer notre chasse car la faim ne cesse de me torturer et je suppose que la votre aussi. Je vous laisse le choix des victimes et si par malheurs nous n’en trouvons qu’une j,’espère que vous la partagerais avec moi à moins que cela vous déplaise bien sûr! "

Satine recula un peu pour laisser de l’espace à son interlocuteur sans qu’il ne se sent envahit. Elle grelottait un peu dû au froid sanglant mais elle c’était le moindre de ses soucis. Elle tenait son ventre à deux mains, le visage rivé sur celui de Lestat. Elle n’en pouvait plus cela devenait insoutenable et s’ils ne faisaient pas quelque chose rapidement elle deviendrait une vrai furie et tuerait tout sur son passage. Elle ne laisserait rien de vivant dans se bas monde.

Lestat sourit. Il avait une idée de victime. Le quartier où ils étaient n'avait aucun clochard, aucun reclus de la société que personne ne regrettait. C'était un endroit bien trop chic pour cela. Mais il y avait des voleurs cachés dans l'obscurité, Lestat les sentait. C'était un groupe de trois hommes. Ils avaient du sang sur les mains. Ils avaient tué un pharmatien il y a trois nuits.

Tenant la main de Satine il l'entraina dans le recoin obscur. Les trois hommes eut l'air surpris, ils ne s'attendaient pas à ce que le couple prenne leur propre route, qu'ils aillent au devant du danger, mais peu leur importait, de toute façon ils allaient les tuer. Lestat se plaça devant le chef des trois. Avec l'expression d'un jeune idiot du village il s'exclama:

- Vous nous attendiez?

Prenant l'homme par l'épaule et le basculant sur le pavé brutalement, les os craquèrent sous la pression du choc, les yeux du voleur se révulsèrent. Le vampire observa les deux autres lascards qui semblait complèrement interloqué. Lestat tourna son visage de trois quart vers Satine, le sourire qu'il avait sur les lèvres semblaient soudainement carnacier, étrange et inquiétant.

- A table! fit-il à la vampire.

Il poussa le lascard de gauche contre le mur, le souffle du type était empli de l'odeur d'alcool. Lestat hésita, en buvant le sang de ce type, le vampire s'exposait à subir les effets de l'alcool, il détestait ça, mais il avait trop soif pour faire des chichis. Il plaqua l'homme contre le mur de son bras gauche il empêcha tout mouvement, il plongea ses crocs dans la nuque de l'homme, le sang chaud et capiteux le traversa, il se sentit secoué de frisson.