Le bistrot des Sans culottes

Luna posa sur lui un regard doux pour lui faire comprendre que cela n'avait pas une si grande importance.

"Je m'en rend compte Lestat. J'apprécie beaucoup les efforts que tu fait."

Luna le serra contre elle et l'embrassa.

"Viens, ne restons pas ici"

"D'accord puce."

Il déposa des louis d'or sur la table et quitta le bistrot en la couvrant encore de bisoux. Il avait beau dire, ne faire que des baiser, et ne prendre son sang que dans des messures restraintes était déjà un gros effort, surtout pour un vampire. Mais il aimait Luna, et on dit que l'amour déplace des montagnes.

Les sens de Luna restaient toujours plus aiguisés que les Hommes. Mais même sous sa forme humaines ces pouvoirs étaient présent. Elle pouvait ressentir tout l’amour que lui portait Lestat et son bonheur s’agrandissant lui enveloppait le cœur.

"Je t'aime Lestat"

Elle aurait voulu le lui dire plus souvent, mais cette fois ci, les mots s’envolèrent sans qu’elle ne s’en rende compte de ses lèvres.

Humain Nombre de messages : 43 Date d'inscription : 10/05/2005

(dsl du retard ... mais j'ai eu quelques petits problemes ^^')

Les paroles du vampire desonnerent en elle comme une douce melodie ...un sourire emut vient courir sur ses levres.

"pour moi aussi cette soirée est merveilleurse .... mais j'ai le sentiment qu'il manque quelqu..."

La mortelle arreta sa phrase et observa la personne qu'il venait de croiser, quand il les eux depassé, elle se retourna et demanda a Daniel

"qui est-ce ??? tu le connais ?

Daniel fondit dans les yeux de la jeune femme. Bien sûr qu'il le conaissait. Lestat était le vampire à cause de qui tout était arrivé. Parce qu'il avait fait Louis, Daniel avait rencontré un vampire et avait sorti un livre "Entretien avec un vampire" et puis lorsqu'il avait voulu rencontrer Lestat, il s'était retrouvé face à Armand.

"Non, enfin. C'est un vampire assez connu dans le monde de la nuit."

Il aurait préféré évité cette conversation. Non qu'il déteste Lestat, il ne le connaissait pas assez pour cela, mais il n'aimait guère aborder le sujet des vampires surtout depuis qu'il en était devenu un. Depuis qu'il avait arrêter de fréquenté Armand, dieu merci, il multipliait les conquêtes amoureuses humaines qui se finissaient tôt ou tard par la mort de la femme, soit parce qu'elle devenait vampire, soit il la tuait soit elle se tuait. Sa vie était devenu très douloureuse.

Lorsqu'il vit resortir Lestat son coeur arrêta de battre.

******************

Lestat entoura les épaules de Luna des son bras droit. Il portait sa longue veste en cuir noire avec ses camés en bouton. Il ressemblait à un gothique pour les humains. Le terme gothique lui allait bien puisqu'il vivait dans le passé la plupart du temps. Il adorait sortir en ayant l'air simplement humain.

Luna lui dit qu'elle l'aimait. Elle ne l'avait pas dit depuis longtemps, elle ne le disait pas souvent et ça rendait ces quelques mots tout de suite plus précieux que tout l'or du monde. Il savait qu'elle était sincère et il avait conscience de la chance qu'il avait.

"Moi aussi je t'aime."

Il n'avait jamais pensé avoir une relation avec une humaine, encore moins avec une lycan. Il avait toujours pensé que les humains n'étaient pas fait pour aimer les vampires car ils mourraient toujours plus vite. Cependant, Lestat avait connu des vampires à la vie courte. Nicky bien sûr. Mais il devait avouer qu'il respectait les sentiments qu'il éprouvait envers quiconque. Encore plus envers Luna.

*Bonsoir Daniel* fit-il en croisant le regard de l'autre immortel.

Humain Nombre de messages : 43 Date d'inscription : 10/05/2005

Quand Lestat et sa compagne s'éloignèrent, Gabrielle, troublée, chercha le regard de son chèr mais ne le trouva pas. Les yeux du vampire la fuiyaient volontairement, elle l'arreta brusquement avec son propre corps et l'obligea a la fixer. La mortelle lui imposa ce douloureux regard interrogateur et se résigna a poser toute question, elle ne lui offrit qu'un long baiser.
La nuit avançait tandis que le couple marchait lentement.

"j'ai passé une excellente soirée, je te remercie infiniment mais... à vrai dire... j'aurais une petit requête... J'aimerai découvrir ton monde, savoir dans quoi tu vis ou simplement que tu me montre ce qu'est un vampire... Est-ce possible?"

De ses yeux les plus enfantins, elle le supplia en faisant glisser les mains du vampire sur ses hanches de femme.

Monstre, vampires, ces mots se melaient dans son esprit. Il n'était pas un monstre. Il avait gardé sa personnalité! Mais Armand avait oublié de s'occuper de lui et le vampire aurait pu se perdre dans le don obsur.
Le poids du corps de la jeune fille contre lui, son sang battant à ses tempes, voilà son démon mis à nu, le simple fait qu'une mortelle soit proche de lui le rendait fou et la seule pensée qui restait constante, c'était de boire son sang avec délice.

"Je ne sais si j'en aurais la force. Le monde de la nuit est si... ce n'est pas pour les mortels. Je sais car lorsque j'étais mortel un vampire a essayer de me le montrer... Et j'ai basculé dans la folie, à un tel point que la seule chose qui pouvait me sauver était la transformation, le don ténébreux comme dit Lestat dans ses livres."

Il sentit la mortelle qui s'accrochait à lui avec une force qui le surpassait. Il la comprenait, en un sens il avait déjà éprouver cette force lorsqu'il était encore un mortel complètement fasciné par les vampires. Mais il ne pouvait laisser faire ça. Elle avait la vie devant elle, elle était jeune et belle. Comme toute femme, elle l'ignorait peut-être encore mais elle serait une bonne mère et ses enfants la rendrait heureuse. Seulement cet avenir heureux s'effacerait plus elle s'approcherait de lui.

"Il vaut mieux que vous lisiez les chroniques des vampires pour découvrir ce monde. Il n'y a rien de si fascinant. Nous sommes des monstres qui devont tuer chaque nuit. Je vous trouve tellement belle mais je sais que jamais vous ne serez heureuse auprès de moi..."

Tout ce que je peux vous offrir c'est la mort, le sang et la douleur, est-ce que vous voulez, pensa-t-il sans oser le dire. Il ne tenait pas non plus à l'effrayer. Il ne pouvait s'en empêcher de désirer plus que tout la jeune femme. Elle était fascinante et si belle. Mais son innocence et sa fascination pour lui était dangereuse.